Le Comité de Bâle vient d’annoncer une mise à jour de ses principes fondamentaux.
Pour ce Comité qui rassemble les superviseurs de 27 pays afin de renforcer la solidité du système financier mondial, il est paru nécessaire d’intégrer pour la première fois, les risques climatiques.
Cet organe avait révisé la dernière fois ses standards en 2012, après la crise financière ayant secoué le système financier et économique mondial.
Comment interpréter cette évolution climatique ?
Ce texte ne modifiera pas forcément les modalités de supervision des banques de la zone euro par exemple, mais il traduit les débats qui animent ce Comité, et les craintes portées par le risque climatique (alors que cette notion était complètement absente des débats en 2012).
Plus précisément, il introduit une définition des « risques financiers liés au climat » en suggérant de généraliser des stress test climatiques.
Vers de nouveaux risques clairement identifiés ?
« la numérisation peut amplifier les risques traditionnels….tandis que les canaux de communication numériques peuvent propager plus rapidement les tensions bancaires » estimé le Comité.
Il faut rappeler à cet effet la faillite de la Silicon Valley Bank en avril 2023, lorsque les réseaux sociaux et les applications bancaires ont précipité la chute de cet Etablissement, alors que, en d’autres temps, ce scenario aurait sans doute pu être évité une fois la première vague de panique irrationnelle passée. Quelle banque pourrait en effet résister à de folles rumeurs relayées et amplifiées par de telles caisses de résonnance tendant à démontrer faussement que les liquidités font défaut ?
A l’heure où fourmillent des vidéos mettant en scène de pseudo-spécialistes inconscients avertissant que « le gouvernement prépare un dispositif visant à ponctionner l’épargne des Français », une telle mise en garde apparait plus que nécessaire. Gardons-nous des rumeurs, vérifions nos informations et cultivons l’humilité financière.
G. FISCHER Crédit Municipal Strasbourg
Parce Que vos Biens ont une Valeur
